Critiqué à gauche, le gouvernement défend l'évaluation des ministres
Premier conseil des ministres du gouvernement Fillon, le 18 mai 2007 à l'Elysée, à Paris.
"CULTURE DES RÉSULTATS"
A l'UMP, la porte-parole Nadine Morano a affirmé vendredi que le système d'évaluation constituait une "modernisation de la vie politique". "Au-delà de la notation des ministres, des personnes elles-mêmes, c'est d'abord l'analyse des politiques publiques que nous menons, c'est une modernisation de la vie politique", a-t-elle déclaré sur France 3. Parlant de "culture des résultats", la députée a estimé que "c'est une méthode qui s'inscrit en droite ligne de ce qu'a initié le président de la République lorsqu'il était lui-même ministre de l'intérieur". "Il est normal que nous rendions des comptes au-delà des échéances électorales", a-t-elle ajouté.
François Fillon a assuré vendredi, depuis Basse-Terre (Guadeloupe), que l'évaluation du travail des membres du gouvernement n'avait "rien à voir" avec un éventuel remaniement. "Il ne s'agit évidemment pas de noter les ministres, on n'est pas à l'école, il s'agit d'évaluer les politiques pour, le cas échéant, redresser la situation quand un engagement n'est pas tenu", a expliqué le premier ministre.
Les entretiens prévus à Matignon avec chaque ministre serviront, selon lui, à identifier des "blocages" éventuels, voire à "apporter aux ministres des instruments, des outils pour les aider à réaliser leurs objectifs". Les ministres les moins performants au regard des évaluations risquent-ils d'être limogés ? "Rien à voir, vraiment rien à voir (...). Les ministres n'ont aucune inquiétude à avoir s'agissant de la mise en oeuvre de cette évaluation", a-t-il promis.
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