A Paris, la gauche contient la poussée de la droite, qui est en embuscade
Le Monde
Bertrand Delanoë demande un dernier réglage de lumière avant de s'exprimer, à l'Hôtel de Ville, devant un fond bleu. "Je suis dans le noir. Remettez-en un petit coup", lance-t-il, dimanche 10 juin, aux équipes de télévision après leur avoir demandé de baisser un peu l'éclairage. Pas de quoi briller, mais pas de raison non plus de rester dans l'ombre pour le maire de Paris : les résultats dans la capitale sont "en demi-teinte", résume Patrick Bloche, le patron de la fédération PS et député sortant de la 7e circonscription.
Quant aux Verts, ils totalisent à peu de choses près le même nombre de voix qu'en 2002. Contrairement à d'autres grandes villes, Paris n'est pas submergée par la vague bleue, mais seulement touchée.
La droite, qui est majoritaire en voix, arrive en tête dans plusieurs circonscriptions où Ségolène Royal avait devancé Nicolas Sarkozy lors des élections présidentielles, notamment dans la 8e et la 17e circonscription. Cinq députés UMP, contre quatre en 2002, ont été réélus dès le premier tour : Martine Aurillac, Pierre Lellouche, Claude Goasguen, Bernard Debré et Françoise de Panafieu. "L'effet Delanoë a vécu, affirme Philippe Goujon, le patron de la fédération UMP, qui est en ballottage très favorable dans la 12e circonscription. Nos espoirs de reprendre Paris sont renforcés."
Aucun des deux camps n'a toutefois intérêt à pavoiser car plusieurs duels pourraient réserver des surprises au second tour. Suite...
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