Détecter les prémices de la maladie d'Alzheimer
Une image obtenue à l'aide d'un scanner PET de l'université de Californie et Los Angeles (UCLA) qui montre, à gauche, le cerveau d'un patient volontaire souffrant de troubles cognitifs légers, et à droite, le cerveau d'un patient volontaire souffrant de la maladie d'Alzheimer. Les chercheurs de l'UCLA ont dévoilé mercredi 20 décembre 2006 les résultats de leurs travaux.
Les premières atteintes du cerveau par la maladie d'Alzheimer commencent bien avant que les symptômes de perte de mémoire n'apparaissent. Or, aujourd'hui, le dépistage n'est réalisé que par des tests de mémorisation, rendant, de fait, la détection assez tardive.
Les travaux de deux universités, l'une américaine, l'autre suédoise, pourraient conduire à un diagnostic bien plus précoce pour les patients, d'ici à 2010- 2012. Ces équipes ont en effet mis au point un examen permettant de visualiser l'existence et l'étendue de la plaque amyloïde, agrégat de cellules mortes dans le cerveau, caractéristique de la maladie d'Alzheimer et dont le développement engendre une perte progressive de mémoire. Cette solution permettrait de prendre au plus tôt des mesures pour retarder ces effets, même à partir de 50 ans, en attendant une véritable thérapie.
A l'origine de cette découverte, l'équipe de William Klunk et Chester Mathis, chercheurs à l'université de Pittsburg, a révélé dès 2002 ses travaux sur une molécule baptisée PIB (Pittsburg Compound-B). Cette dernière a démontré, lors d'autopsies de malades d'Alzheimer, une très forte attraction pour la plaque amyloïde. Il restait à rendre visibles ces molécules par imagerie médicale. Bengt Langström, chercheur à l'université d'Uppsala, en Suède, s'est chargé d'intégrer à la PIB un atome radioactif afin de la rendre détectable par un appareil d'imagerie TEP (tomographie à émission de positons).
Les travaux de deux universités, l'une américaine, l'autre suédoise, pourraient conduire à un diagnostic bien plus précoce pour les patients, d'ici à 2010- 2012. Ces équipes ont en effet mis au point un examen permettant de visualiser l'existence et l'étendue de la plaque amyloïde, agrégat de cellules mortes dans le cerveau, caractéristique de la maladie d'Alzheimer et dont le développement engendre une perte progressive de mémoire. Cette solution permettrait de prendre au plus tôt des mesures pour retarder ces effets, même à partir de 50 ans, en attendant une véritable thérapie.
A l'origine de cette découverte, l'équipe de William Klunk et Chester Mathis, chercheurs à l'université de Pittsburg, a révélé dès 2002 ses travaux sur une molécule baptisée PIB (Pittsburg Compound-B). Cette dernière a démontré, lors d'autopsies de malades d'Alzheimer, une très forte attraction pour la plaque amyloïde. Il restait à rendre visibles ces molécules par imagerie médicale. Bengt Langström, chercheur à l'université d'Uppsala, en Suède, s'est chargé d'intégrer à la PIB un atome radioactif afin de la rendre détectable par un appareil d'imagerie TEP (tomographie à émission de positons).
Des tests sur plus de 2 000 patients, observés à des intervalles de temps de six mois à un an, ont permis de valider la méthode, tandis que GE Healthcare, fabricant d'appareils de TEP, a obtenu les droits de distribution et de commercialisation des produits dérivés de la molécule PIB associée à un atome radioactif de fluor 18.
"L'examen devrait durer environ une heure et demie tout compris", explique Jean-Luc Vanderheyden, responsable de l'imagerie moléculaire chez GE Healthcare. Il suffit d'injecter les molécules PIB dans le réseau sanguin, d'attendre qu'une petite partie d'entre elles pénètrent dans le cerveau et se fixent sur la plaque amyloïde et de procéder à l'examen avec l'appareil de TEP. GE Healthcare vient de s'engager dans le processus d'enregistrement du PIB en tant que médicament. La demande d'autorisation vise autant la Food and Drug Administration (FDA) américaine que l'Europe et l'ensemble du monde. La procédure devrait durer de trois à cinq ans.
Michel Alberganti para o jornal Le Monde
Michel Alberganti para o jornal Le Monde
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