sexta-feira, 16 de novembro de 2007

Vers la reconduction de la grève à la SNCF et la RATP pour ce week-end

Dans une assemblée générale de cheminots à Strasbourg, le 16 novembre 2007. | REUTERS/VINCENT KESSLER

REUTERS/VINCENT KESSLER
Dans une assemblée générale de cheminots à Strasbourg, le 16 novembre 2007.


Le Monde


La poursuite de la grève dans les transports publics était suspendue, vendredi 16 novembre, aux votes des salariés réunis en assemblées générales (AG). A la SNCF comme à la RATP, la tendance était, en milieu de journée, à la reconduction du mouvement pour samedi, voire, dans certaines AG de la RATP, pour le week-end entier.

A Marseille, Amiens, Bordeaux, ainsi qu'en Normandie, les AG de cheminots ont choisi de poursuivre le mouvement pour 24 heures. "Toutes celles qui se tiennent reconduisent pour 24 heures", a indiqué Laurent Russeil, secrétaire général adjoint de la CGT cheminots. "Nous avons envoyé une lettre au ministre, nous attendons une réponse et, dans cette attente, nous poursuivons la grève", a-t-il ajouté. A Nantes, environ 450 cheminots ont voté pour la poursuite de la grève jusqu'à lundi.

32,2 % D'AGENTS EN GRÈVE À LA SNCF

A la SNCF, le mouvement donnait pourtant vendredi, selon la direction, des signes d'essoufflement avec 32,2 % d'agents en grève, contre 42,8 % la veille et 61,5 % mercredi. A l'issue d'une réunion commune, jeudi après-midi, sept des huit fédérations syndicales de cheminots (CGT, SUD-Rail, CFDT, CFTC, FO, UNSA, CFE-CGC) ont demandé aux assemblées générales de "reconduire le mouvement de grève pour 24 heures", jusqu'à samedi.

Du côté de la RATP, les premières assemblées générales ont également voté la grève jusqu'à samedi ou lundi. Selon la CGT, "la reconduite a été actée" tant pour les bus que le métro ou les lignes de RER, et 40 % des AG ont choisi de rester en grève jusqu'à lundi. Didier Larrigaldie, secrétaire général de FO-RATP, se voulait un peu plus prudent en début d'après-midi, dans l'attente de chiffres précis.

LES DIRIGEANTS DES ENTREPRISES CONCERNÉES REÇUS À L'ÉLYSÉE

Gouvernement et syndicats se livrent à un dialogue de sourds au troisième jour du mouvement, alors qu'une issue rapide semblait pourtant se dessiner mercredi. Les fédérations de cheminots demandent au ministre du travail, Xavier Bertrand, la tenue "dès vendredi" d'une réunion tripartite "pour fixer le cadre" des négociations dans les entreprises. Le ministre conditionne de son côté l'ouverture "immédiate" de négociations à "un appel à la reprise du travail" de la part des organisations dans les entreprises.

Nicolas Sarkozy recevra, vendredi en fin d'après-midi, à l'Elysée, les dirigeants des quatre entreprises (SNCF, RATP, EDF et GDF) concernées par la réforme pour faire avec eux "un point sur la situation", après avoir reçu le premier ministre François Fillon, le ministre du travail Xavier Bertrand et le secrétaire d'Etat aux transports Dominique Bussereau.

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