Demain: Pas de métro, pas de courrier, pas de trains, et pas de journaux!
Sûrement pas de quotidiens nationaux demain dans les kiosques. Le syndicat général du livre appel à un arrêt de travail.
Les quotidiens nationaux devraient être absents des kiosques mardi, point d'orgue de la semaine sociale, en raison d'un mot d'ordre de grève d'une branche du syndicat du Livre, qui dénonce le projet de réorganisation aux NMPP et exige l'ouverture de négociations salariales.
Le syndicat général du livre et de la communication écrite (SGLCE-CGT) a appelé à un arrêt de travail lundi, "occasionnant la non-parution des titres de presse quotidienne nationale datés du 20 novembre 2007 pour les quotidiens du matin et du 21 novembre pour les quotidiens du soir".
Le SGLCE-CGT est notamment présent chez les photograveurs et aux Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP, chargée de la distribution de la presse).
La branche de la CGT représentant les rotativistes ne s'est pas associée au mouvement, mais l'appel devrait bloquer la parution des quotidiens nationaux mardi, selon des sources concordantes.
Le SGLCE-CGT proteste contre le plan de réorganisation annoncé la semaine dernière par les NMPP.
Ce plan prévoit la suppression de 350 emplois sur 1.200 à travers des départs en préretraite et des reclassements, ainsi que la fermeture de centres de traitement de la presse.
Le SGLCE-CGT "exige" une réunion avec la direction des NMPP "dans les plus brefs délais". Il réclame la pérennité des statuts pour les salariés reclassés, le maintien d'un centre de traitement adapté aux magazines et le maintien des centres de traitement existants en province.
Le syndicat demande par ailleurs au Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN, patronat) d'ouvrir des négociations sur "la politique salariale, la pénibilité du travail et les qualifications des emplois".
Il s'associe enfin aux mouvements sociaux qui devraient culminer mardi avec la grève des fonctionnaires et la poursuite de la mobilisation contre la réforme des régimes spéciaux.
Par La rédaction du Post
Le syndicat général du livre et de la communication écrite (SGLCE-CGT) a appelé à un arrêt de travail lundi, "occasionnant la non-parution des titres de presse quotidienne nationale datés du 20 novembre 2007 pour les quotidiens du matin et du 21 novembre pour les quotidiens du soir".
Le SGLCE-CGT est notamment présent chez les photograveurs et aux Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP, chargée de la distribution de la presse).
La branche de la CGT représentant les rotativistes ne s'est pas associée au mouvement, mais l'appel devrait bloquer la parution des quotidiens nationaux mardi, selon des sources concordantes.
Le SGLCE-CGT proteste contre le plan de réorganisation annoncé la semaine dernière par les NMPP.
Ce plan prévoit la suppression de 350 emplois sur 1.200 à travers des départs en préretraite et des reclassements, ainsi que la fermeture de centres de traitement de la presse.
Le SGLCE-CGT "exige" une réunion avec la direction des NMPP "dans les plus brefs délais". Il réclame la pérennité des statuts pour les salariés reclassés, le maintien d'un centre de traitement adapté aux magazines et le maintien des centres de traitement existants en province.
Le syndicat demande par ailleurs au Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN, patronat) d'ouvrir des négociations sur "la politique salariale, la pénibilité du travail et les qualifications des emplois".
Il s'associe enfin aux mouvements sociaux qui devraient culminer mardi avec la grève des fonctionnaires et la poursuite de la mobilisation contre la réforme des régimes spéciaux.
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