Des assemblées générales à la RATP et à la SNCF ont reconduit la grève jeudi
7h30. Le gouvernement "obligé de reculer", juge François Hollande
Fustigeant un gouvernement et un président qui "veulent agir avec autoritarisme et en force", François Hollande a estimé que, sur la question des régimes spéciaux, "ils sont obligés de reculer". "Il a fallu attendre que les Français souffrent dans leurs conditions de transports pour que l'Etat daigne dire qu'il serait présent dans des réunions dans chacune des entreprises. On n'aurait pas pu y penser plus tôt ?", s'est-il demandé. "Je demande au président de la République, au gouvernement, de ne pas perdre une minute de plus et d'ouvrir la négociation de manière à ce qu'on sorte de ce conflit dignement avec une réforme qui sera consentie", a-t-il ajouté.
17 h 20. Possible remboursement des usagers de TER et Transilien
Anticipant l'entrée en vigueur de la loi sur le service minimum, la direction de la SNCF annonce vouloir rembourser les usagers des TER et Transilien selon les modalités prévues par celle-ci. "Si l'information est mal faite ou si le trafic promis n'est pas assuré, il y aura remboursement", explique la direction. Une "décision définitive" sur l'ensemble de ces remboursements sera prise "quand la situation sera redevenue proche de la normale", a-t-on ajouté.
17 heures. Coupures d'électricité ciblées à Rouen
La direction et des syndicats d'EDF affirment que des coupures ciblées d'électricité ont été pratiquées à Rouen. Ces actions ont notamment visé le technopôle du Madrillet où sont regroupées des entreprises de pointe. "De telles coupures ont pour but de démontrer que les grévistes peuvent intervenir où ils veulent et quand ils veulent sans mettre en péril personne", a affirmé la CGT au nom de l'intersyndicale. Entre 700 et 800 électriciens et gaziers ont participé à la manifestation qui a réuni, mercredi matin, de 2 700 à 4 000 personnes à Rouen.
16 h 30. Trafic "très perturbé" à la SNCF jeudi
La direction de la SNCF annonce que le trafic restera "très perturbé" jeudi, mais fait état de quelques "améliorations", avec notamment 150 TGV sur 700 en circulation, 50 trains Corail sur 300, deux à quatre trains par heure sur le Transilien ou encore davantage de TER. Ces améliorations par rapport aux prévisions initiales sont possibles "grâce aux reprises [de service] individuelles des conducteurs", souligne la direction. Par ailleurs, Guillaume Pépy, directeur général exécutif, fait état "de contacts de plus en plus fréquents" avec trois syndicats (CFDT, CFE-CGC et CFTC). "Nous les avons rencontrés, ça a bougé et ça va bouger dans les heures qui viennent" a-t-il déclaré.
16 h 15. Grève reconduite pour 24 heures à la RATP
Le mouvement social est reconduit à la RATP pour 24 heures, dans l'attente de nouvelles propositions gouvernementales, selon les syndicats. "Les salariés réunis en assemblées générales dans les dépôts de bus et dans les terminus de métro et de RER ont reconduit majoritairement la grève", a affirmé Philippe Touzet, délégué central SUD-RATP. "Demain, il faut s'attendre encore à des perturbations. De quel ordre, je ne sais rien. Il va peut-être se passer des choses d'ici là (...) le ministre [Xavier Bertrand] doit s'exprimer ce soir et on verra s'il y a des avancées et si ça peut modifier ou pas la mobilisation demain", a-t-il précisé.
16 heures. Bernard Thibault pour la reconduction du mouvement en attendant "une réaction officielle du gouvernement"
Le secrétaire général de la CGT, qui avait proposé au gouvernement l'ouverture d'un nouveau cycle de négociations tripartites mardi, a annoncé qu'il était favorable à "la poursuite du mouvement" dans l'attente d'une "réaction officielle du gouvernement" à ses propositions. "On devrait recevoir un courrier matérialisant la position du gouvernement (...) nous verrons ce qu'il y a dans ce courrier", a-t-il indiqué. "Je ne sais pas si les négociations vont commencer (...). Je ne peux pas dire à ce stade si le conflit va s'arrêter", a ajouté le leader cégétiste jugeant qu'il fallait "bien changer à la fois le cadre, la procédure et le contenu de ce qui fait conflit".
15 h 45. Des milliers de personnes manifestent à Paris, entre 1 600 et 3 200 à Lille
La manifestation qui s'est déroulée entre la gare Montparnasse et la gare d'Austerlitz, mercredi, a rassemblé plusieurs milliers de participants, selon la CGT. Des étudiants qui protestent contre la réforme des universités se sont joints au défilé. A Lille, une manifestation réunissant des cheminots, des employés d'EDF et GDF et des étudiants s'est dirigée de la mairie à la préfecture. Ils étaient 3 200, selon la CGT, et 1 600, selon la police.
15 h 40. La lettre du gouvernement aux syndicats envoyée dans "les prochaines heures"
Xavier Bertrand assure que "la lettre de méthode" commandée par Nicolas Sarkozy sera envoyée aux syndicats dans "les prochaines heures". "Chacun peut avoir l'assurance que ces négociations d'entreprises vont pouvoir progresser", a ajouté le ministre, notant que la participation à la grève dans les transports et l'énergie était "élevée même si elle est en baisse par rapport" au mouvement social précédent.
15 h 35. Moins de grévistes à la RATP que le 18 octobre
Selon la direction de la RATP, la grève à l'appel de six des huit syndicats était suivie à 44 %, contre 58 % lors du mouvement social du 18 octobre.
15 h 30. François Fillon veut mettre un terme à un grève "qui n'aboutira pas"
Lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée, François Fillon appelle à la fin d'une grève "qui n'est pas utile, qui n'aboutira pas à des résultats pour qui que ce soit, et qui gêne des millions de Français". "Nous avons décidé ce matin (...) d'envoyer une lettre qui fixe le cadre des négociations d'entreprise", a-t-il rappelé. Outre mettre un terme à la grève, cette démarche a un deuxième but, selon M. Fillon : "développer dans les entreprises la négociation qui est désormais souhaitée par tous les salariés". Le premier ministre a également précisé les points négociables : "les revenus, les salaires en particulier en fin de carrière, les conditions de travail, la pénibilité, le régime additionnel, l'aménagement des fins de carrière".
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