Aux Etats-Unis, les "miracles" des armes de science-fiction
Par Pierre Vandeginste (Journaliste scientifique) Rue89
Déjà, cet été, DefenseTech nous racontait un drôle de truc, à propos d’un certain Active Denial System. Une sorte de "rayon de la mort", mais qui ne tue pas.
L’engin vous envoie une bonne petite claque de micro-ondes, comme celles du four éponyme qui vous réchauffent un surgelé en moins de deux. Et la brûlure sur la peau est si violente que n’importe qui décampe. Formidable pour disperser une manif. Les vidéos valent le détour, comme celle-ci. Là, c’est un journaliste qui fait le cobaye.
Que nous apprenait donc DefenseTech, ce jour-là? Non, pas de problème, ce merveilleux matériel marche au poil, mais figurez vous que le Pentagone venait de décider que, non, vraiment, il n’allait pas envoyer cette petite merveille en Irak, où on est pourtant bien convaincu qu’elle ferait des miracles. Pourquoi? Un problème de "com", semble-t-il. On a dû estimer que ce joujou ferait des ravages au 20 heures.
Aujourd’hui, l’excellente TechnologyReview nous parle d’un rayon magique qui arrête les voitures. Oui, comme dans les films de SciFi. Le HPEMS (High-Power ElectroMagnetic System) de Eureka Aerospace balance lui aussi son petit paquet d’ondes millimétriques. Bref, mais géant : deux gigawatts, pendant 50 nanosecondes. Aucun microprocesseur ne résiste à ce traitement. Comme les bagnoles actuelles en sont truffées, pour gérer l’injection, l’allumage et bien d’autres choses, elles baissent les bras.
La baseline de Eureka Aerospace, sise à Pasadena (Californie), est: "Imagination is as important as knowledge" (soit: "L’imagination est aussi importante que la connaissance"). Signé: Albert Einstein. Cela ne s’invente pas. Cette entreprise imaginative demande dix-huit mois pour proposer sa camelote à toutes les polices et armées du monde. Elle est pas belle, la vie?
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