quinta-feira, 1 de novembro de 2007

M. Delanoë prend la défense de maires africains "interdits de séjour à Roissy"

Bertrand Delanoë, le 19 octobre dans un café à Paris. Le maire de Paris a adressé une lettre à Nicolas Sarkozy pour protester contre le refus des autorités françaises de délivrer des visas à des "élus et hauts fonctionnaires africains". | AFP/JEAN AYISSI

AFP/JEAN AYISSI
Bertrand Delanoë, le 19 octobre dans un café à Paris.
Le maire de Paris a adressé une lettre à Nicolas Sarkozy
pour protester contre le refus des autorités françaises de
délivrer des visas à des "élus et hauts fonctionnaires africains".



Bertrand Delanoë, maire de Paris, auquel se sont associés d'autres maires et élus locaux français, a adressé, mercredi 31 octobre, une lettre à Nicolas Sarkozy pour protester contre le refus des autorités françaises de délivrer des visas de transit à plusieurs "élus et hauts fonctionnaires africains".

"De nombreux collègues africains"
se sont retrouvés, selon M. Delanoë, "interdits de séjour à Roissy". Ils "avaient réservé leur vol sur Air France" en vue de se rendre - via Paris - au deuxième congrès mondial de l'organisation Cités et gouvernements locaux unis (CGLU), organisé sur l'île de Jeju (Corée du Sud) du 28 au 31 octobre. M. Delanoë a été élu à cette occasion à la tête de cette organisation internationale qui regroupe des élus locaux de 136 pays. "C'est un peu l'ONU des élus locaux", précise le maire de Paris, qui préside par ailleurs l'Association internationale des maires francophones.

Sept maires camerounais invités en Corée ont déploré, dans un courrier à M. Delanoë, "l'attitude humiliante" du consulat général de France à Yaoundé, qui leur a "purement et simplement" refusé un visa de transit. Ils ont dû rallier la Corée du Sud à bord de Suisse Air, en transitant par l'Allemagne, la Suisse et la Chine, "sans exigence de visa aéroportuaire" de la part de cette compagnie, précisent-ils.

Brice Hortefeux, ministre de l'immigration et de l'identité nationale, a saisi, mercredi, le directeur des Français de l'étranger et des étrangers en France pour connaître les "motifs" du rejet de visa par la France, "si tel a bien été le cas".

Béatrice Jérôme - Le Monde

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