terça-feira, 13 de novembro de 2007

Les facs bloquées: ville par ville

Le mouvement des étudiants, qui ont mis leur fac en grève dans de nombreuses villes pour protester contre la loi Pécresse instaurant l'autonomie des universités, s'est amplifié et a continué à prendre de l'ampleur aujourd'hui. Le point.

Le Post fait le tour des villes concernées par des blocages ou des grèves.

Plus d'un millier d'étudiants de l'université Toulouse-Le Mirail sont réunis en assemblée générale, le 06 novembre 2007. Des étudiants ont bloqué dans la matinée l'entrée des bâtiments de la faculté pour protester notamment contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités.|AFP/ERIC CABANIS
Plus d'un millier d'étudiants de l'université Toulouse-Le Mirail sont réunis en assemblée générale, le 06 novembre 2007. Des étudiants ont bloqué dans la matinée l'entrée des bâtiments de la faculté pour protester notamment contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités.
AFP/ERIC CABANIS


A Amiens

- Université Jules-Verne Picardie : les étudiants ont voté mardi à Amiens en assemblée générale pour le blocage du pôle Campus (Lettres et sciences humaines)
- Pôle Cathédrale (Droit, économie, gestion, science politique) et pôle Arts et Sports : les étudiants ont adopté une motion pour l'abrogation de la loi LRU et pour une grève sans blocage "pour le moment".

A Bordeaux
- Bordeaux III
(Lettres, langues, sciences humaines...) : Le blocage de l'université a été décidé mardi après-midi, à l'issue d'une assemblée générale en plein air qui a rassemblé de 1.500 à 2.000 étudiants. Le vote a eu lieu à main levée.
- Bordeaux I (Sciences et technologies) n'a pas décidé le blocage mais a voté une motion appelant à la grève.
- Bordeaux II (médecine) : une assemblée générale est prévue mercredi

A Brest
500 étudiants réunis en assemblée générale ont voté, à mains levés, lundi après-midi la grève des cours et le blocus de la faculté des Lettres de Brest pour exiger l'abrogation de la loi sur l'autonomie des Universités.

A Aix-Marseille
Lundi, la fac de lettres et de sciences humaines était fermée administrativement.
Les forces de l'ordre ont évacué vendredi soir environ 80 d'étudiants qui occupaient les locaux de l'Université de lettres d'Aix-Marseille. Samedi matin, dans un communiqué le président de l'université a annoncé la décision de fermer le site Schuman (lettres et sciences humaines) "jusqu'à nouvel ordre".

Les étudiants de l'UFR de lettres et sciences humaines de l'université Aix-Marseille I avaient voté le blocage des locaux mercredi lors d'une AG qui a réuni 900 personnes, selon les syndicats.

A Caen
Le blocage de la faculté des Sciences, a été voté en assemblée générale dans la matinée de jeudi, et une manifestation en ville l'après-midi qui rassemblait 480 personnes, selon la police, 600 selon les étudiants.Le bâtiment des lettres de l'université de Caen est bloqué depuis mardi soir.

A Grenoble, barrages filtrants
500 étudiants de l'université de Grenoble/Saint-Martin d'Hères (Isère), réunis en assemblée générale jeudi après-midi, ont voté la grève immédiate pour protester contre la loi Pécresse. Cette grève sera assortie de la mise en place de barrages filtrants devant les bâtiments. Blocage total de la fac les 14, 20 et 29 novembre. Ce matin, aucune perturbation n'était constatée malgré des appels à la grève.

A Lille
Plus de 1.600 étudiants ont voté lundi la reconduction du blocus, débuté le 6 novembre, de l'université Lille III (Lettres et sciences humaines), contre un millier qui s'y sont opposé, au cours d'un scrutin à bulletin secret.

Des étudiants de l'université Lille I (Sciences et technologies) avaient rejoint mercredi ceux de Lille III (Lettres et sciences humaines) : ils ont voté le blocage. Mardi, à Lille III, l'AG - 1200 personnes - avait décidé, à une courte majorité, de démarrer tout de suite le blocage prévu jeudi. Les étudiants de l'université de Lille III, qui compte quelque 20.000 étudiants, ont également décidé de manifester jeudi dernier.

A Limoges
Le blocage mardi, a été voté en AG ce lundi.

A Lyon
500 étudiants réunis en AG à Bron ont voté le blocage de la fac à partir de lundi. Mais ce matin, ils n'étaient que 200 à bloquer la fac. L'accès à la bibliothèque et aux bureaux administratifs restait cependant possible dans ce campus.

A Montpellier
Les étudiants de la faculté de sciences et techniques ont voté le blocage du site à partir d'aujourd'hui.

A Nantes
Plus de 600 étudiants opposés à la loi Pécresse ont voté mercredi matin à la majorité au cours d'une assemblée générale le blocus de l'UFR de Lettres et Sciences humaines de l'université de Nantes. Le climat était houleux, notamment contre les journalistes. Mercredi soir, les bâtiments des facultés de Lettres et Sciences humaines ont été évacués par la police vers 21 heures. 200 étudiants voulaient dormir sur place pour continuer le blocus.

A Pau
2000 étudiants réunis en AG ont voté la grève et le blocage de la fac jusqu'à lundi, date de la prochaine AG.

A Paris
- Nanterre
Le blocage et l'occupation jusqu'à lundi de la faculté Paris X-Nanterre ont été votés jeudi après-midi à une large majorité lors d'une assemblée générale qui a réuni plus de 800 étudiants. Des étudiants se sont heurtés à la police alors qu'ils voulaient entrer dans la Sorbonne. Un millier d'entre eux ont défilé dans la capitale vendredi contre la loi Pécresse. Des incidents les ont opposés aux policiers ce matin.
- Paris-IV Clignancourt : les étudiants ont levé le blocage.
- Tolbiac. 1400 étudiants de Paris I réunis en AG, ont voté mercredi, le blocage et l'occupation du site de Tolbiac (XIIIe) jusqu'à la prochaine AG qui doit avoir lieu vendredi, a annoncé l'Unef. Les étudiants comptaient passer la nuit de mercredi à jeudi dans les locaux mais après 22 heures, 75 étudiants ont été évacués par la police. Le centre Tolbiac restera fermé pour une durée encore inconnue.
- A Vincennes (Paris VIII), des barrages filtrants ont été mis en place.
- A Paris-VI Jussieu, l'AG a décidé d'appeler à participer aux manifestations de mercredi (cheminots, RATP), de
vendredi (vote du budget) et du 20 novembre (fonctionnaires).
- A Evry, les étudiants ont voté la grève mais pas le blocage.

A Perpignan
Une assemblée générale réunissant plus de mille étudiants à Perpignan a décidé mercredi à une large majorité la poursuite du "mouvement", commencé assez discrètement il y a une semaine. Précision : les cours et travaux pratiques sont suspendus, mais les activités recherche et administratif restent ouverts, comme le campus a précisé le président. Grévistes et non-grévistes ont chacun un amphi.

A Rennes
- Rennes I (sciences et de philosophie) : les étudiants ont voté le blocage à partir de mercredi pour protester contre la loi sur l'autonomie des universités.
- Rennes II (lettres et sciences humaines ) : la fac est bloquée depuis une semaine.
- Les facultés de droit, d'économie et de médecine ne seront pas bloquées.


A Rouen
A Rouen (Seine-Maritime), la faculté de lettres, de psychologie et de sociologie est toujours bloquée depuis le 30 octobre. La poursuite de la grève a été décidée lundi lors d'une assemblée générale à laquelle ont participé 2.000 étudiants.

A Tours, blocage filtrants
Des étudiants bloquent depuis mardi matin l'entrée des bâtiments de la faculté de lettres de Tours, les Tanneurs, ainsi que les annexes de TD. La fac a été fermée. Mais selon le site de l'université, les cours d'agrèg peuvent se tenir, et la BU n'est pas fermée. Sur Le Post, mercredi, le témoignage de Juline, 18 ans, militante aux Tanneurs, provoquait la réaction indignée de Callyne, étudiante en L3 dans la même fac. Mercredi après-midi, 400 étudiants ont manifesté en ville.

A Toulouse
- Toulouse-Le Mirail :
Les étudiants ont reconduit le blocage de leur établissement pendant une semaine et voté la grève à une très large majorité.
- Toulouse-L'Arsenal : Ils ont voté la grève mais pas le blocage de
leurs bâtiments, qui n'a pas été proposé au vote.
- Tououse-Paul Sabatier : le blocage de leur faculté a été voté pour mercredi matin.


A voir : la carte interactive du mouvement par 20minutes.fr
Ajouter a ma page

Nenhum comentário: